S’il y a bien un lieu que je voulais voir depuis mes premiers pas à Bordeaux, c’est bien celui là : le Musée d’Histoire Naturelle! Ça y est c’est fait , j’avais l’impression d’être une petite fille, les yeux grands ouverts pour ne rien louper.
Je vous raconte, mais pas trop …
Il était fermé depuis 10 ans, pour rénovation et extension , et il a réouvert depuis avril 2019!
Il s’appelle désormais le Muséum de Bordeaux. Toujours situé dans le jardin public, ce petit écrin de verdure en pleine ville.
Il est désormais sur 3 étages, le niveau -1 est consacré aux enfants « le musée des tout-petits » (mais je vous assure que les grands peuvent aussi s’y amuser!). En ce moment il y a une exposition sur les sens et le toucher, où vous devez vous déchausser, surprenant dans un premier temps mais avec cette chaleur, c’était juste génial!!!
J’ai pu y retrouver « l’Homonoculus » sensitif, qui correspond aux aires corticales de nos sens, un vieux souvenir de mes cours de psycho!
Pour entrer on passe par un premier passage très .. surprenant, pour le reste je ne vous en dis pas plus, à vous de découvrir !
le Niveau 1 ; C’est l’étage ou est exposé des pièces sur la thématique régionale, (il est prévu qu’elle soit renouvelée régulièrement). La première est consacrée au littoral aquitain, avec ses îlots, le bassin d’Arcachon, l’océan (aaaah l’océan).
Il y a un peu partout des bornes multimédias où l’on retrouve toutes les espèces, des explications sur l’environnement, et des jeux (J’adore les quiz !!!) Et vous avez des « guides », ou plutôt des experts en blouses blanches, qui répondent à vos questions, je ne vous dirai pas les questions « bêtes » que j’ai pu poser, ce qui se passe au muséum reste au muséum!
Le niveau 2 ; C’est la grande verrière du 19ème, le clou du spectacle. C’est LE cliché que l’on a vu partout, alors je peux vous en montrer un petit bout!
Cette galerie a été entièrement rénovée, elle est désormais « fermée » , et vitrée. On peut y découvrir les espèces tout autour du monde (une nouveauté). Les plus anciens spécimens remontent au milieu du 18ème. Il paraît que les plus grands dangers pour ces collections, ce sont les insectes, comme les mites.
Moi j’ai évidemment adoré les grosses « pièces » comme l’ours polaire, ou la girafe, mais il y a plein de choses adorables , et surtout fascinantes à voir!
Je ne vous en dis pas trop, même si j’en meurs d’envie, mais il est bien de garder un peu de mystère … pour s’émerveiller d’autant plus !
Petite déception il y a très peu de spécimens « anormaux », mais ils valent le coup d’œil!
Une visite qui a occupé une bonne partie de l’après-midi, et avec cette chaleur, être au frais c’était un luxe très appréciable!
J’espère y retourner cette année car je n’ai pas tout vu , ni tout lu! Plusieurs petites choses m’ont particulièrement touché sur le réchauffement climatique, et l’impact de l’homme sur l’environnement.
Le temps est compté pour plusieurs des espèces représentées, et j’avoue que ça me pince le cœur de savoir qu’un jour le seul endroit où l’on pourra les voir, c’est au musée.
Bon et bien sûr , j’ai terminé la visite avec toutes les peluches dans les bras..
(mais je suis partie sans aucune d’entre elles)
C’est officiel j’ai toujours 5 ans quand je rentre dans un musée d’Histoire Naturelle !